Que croyons-nous ?

Notre témoignage

Je crois en Dieu
le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre,

Je crois en Jésus-Christ
son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit
et qui est né de la Vierge Marie;
il a souffert sous Ponce Pilate,
il a été crucifié, il est mort,
il a été enseveli,
il est descendu aux enfers;
le troisième jour, il est ressuscité des morts,
il est monté au ciel,
il est siège à la droite de Dieu, le Père tout-puissant;
il viendra de là pour juger les vivants et les morts.

Je crois en l’Esprit-Saint;
je crois la sainte Église universelle,
la communion des saints, la rémission des péchés,
la résurrection de la chair
et la vie éternelle.
Amen.

Qui est Jésus-Christ ?
Les chrétiens confessent et témoignent que Jésus-Christ est Dieu, venu parmi les hommes. Et plus encore : Dieu venu avec les hommes, ce qui se dit en hébreu « Emmanuel », l’autre nom de Jésus.
Dieu avec les hommes signifie un Dieu solidaire des hommes. Pour cela, il s’est fait homme. Jésus-Christ n’est donc autre que Dieu lui-même, tout autant qu’il n’est autre qu’un homme, comme nous.
Ainsi, en Jésus-Christ, Dieu s’est indissociablement uni à l’humanité.

Pourquoi a-t-il fait cela ?
Avant tout, par amour. Par amour pour les hommes, Dieu est venu en Jésus-Christ pour sauver les hommes. Pour nous sauver.
Nous sauver de l’orgueil qui nous a enlevés à son amour et à sa volonté ; qui nous a enlevés à la vie et précipités dans la destruction et la mort.

Jésus-Christ est le Dieu sauveur. Notre sauveur.
Il est notre sauveur parce qu’il est venu avec nous pour se livrer à nous. Se livrer à notre orgueil, notre violence et notre mort. Pourquoi ? Pour les vaincre et nous en délivrer.
Jésus-Christ a été crucifié par les hommes et il est ressuscité pour les hommes. Il est le Dieu pleinement solidaire des hommes et pleinement vainqueur pour eux. Pour nous.
Dieu est venu, en Jésus-Christ, accomplir et offrir le salut pour tous ceux qui croient en lui. Pour tous ceux qui s’en remettent, par la foi, à sa solidarité envers eux et à sa victoire pour eux. Pour tous ceux qui écoutent sa parole, parce qu’ils y entendent la vérité, l’amour de Dieu pour eux, et parce qu’ils en reçoivent la vie.

La vie enfin possible.
Car Jésus-Christ est, avant tout, le Dieu qui nous parle. Il est la Parole de Dieu faite homme, pour nous dire l’amour de Dieu et nous appeler, nous emmener dans l’œuvre éternelle de son amour. Il est à la fois notre Seigneur et, dit-il, notre ami ; notre Seigneur, car en lui seul est notre salut ; notre ami, car tout ce qu’il est, il l’est pour nous.
Aujourd’hui, pour tous les chrétiens, Jésus-Christ est l’Esprit-Saint, l’amour de Dieu qui leur parle, intimement ; la parole qui les éclaire, les encourage et les conduit, ensemble, à témoigner au monde le don de Dieu pour tous les hommes.


Évangile de Jean 3 : 17


« DIEU, EN EFFET, N’A PAS ENVOYÉ SON FILS DANS LE MONDE POUR QU’IL JUGE LE MONDE, MAIS POUR QUE LE MONDE SOIT SAUVÉ PAR LUI »

Évangile signifie : Bonne Nouvelle.


Cette Bonne Nouvelle, c’est la venue dans le monde de Jésus-Christ.
L’ange apparu aux bergers de Bethléem leur dit : « Je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. »

Jésus-Christ, c’est la bonne nouvelle de l’entière solidarité de Dieu avec les hommes.
Par sa venue, Dieu manifeste qu’il ne veut pas être au-dessus de nous, mais qu’il veut être avec nous. Et cela, parce qu’il nous aime.

L’Evangile est la bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour nous.
Et l’amour de Dieu pour nous est d’abord son pardon. Le pardon de notre péché. Tentés par l’orgueil, les hommes se sont détournés de Dieu, de sa volonté, pour être leurs propres maîtres. Ils se sont alors livrés à la rivalité, la violence et la mort. Par amour, Dieu ne s’arrête pas à notre faute, mais il vient lui-même nous chercher, nous appeler, pour nous ramener à la vie.

L’amour de Dieu pour nous, c’est ensuite son combat contre notre mort, pour notre salut. Jésus-Christ s’est offert en victime du péché et de la mort, afin de les vaincre pour nous.
« En ceci, Dieu prouve son amour pour nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. »

La Bonne Nouvelle, c’est que Jésus-Christ est vainqueur, qu’il est ressuscité, et qu’il nous offre sa résurrection.
« Le salaire du péché, c’est la mort, mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ. »

L’Evangile, c’est la Bonne Nouvelle de notre résurrection, sans autre condition que la foi en Jésus-Christ.
« Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils, afin que quiconque croit en lui ne meure pas, mais qu’il ait la vie éternelle. »

L’Evangile, ce n’est pas ce que les hommes doivent faire pour plaire à Dieu, mais c’est ce que Dieu a fait pour sauver les hommes, en Jésus-Christ.

Luc 2.8-10 ; Jean 3.17 ; Romains 5.8, 6.23 ; Jean 3.16


Nous croyons en un seul Dieu Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre,
de toutes les choses visibles et invisibles.

Et en un seul Seigneur Jésus-Christ,
Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles,
lumière de lumière,
vrai Dieu de vrai Dieu ;
engendré et non fait,
consubstantiel au Père,
par qui tout a été fait ;
qui pour nous hommes et pour notre salut
est descendu des cieux,
s’est incarné par le Saint-Esprit, de la Vierge Marie
et s’est fait homme ;
qui en outre a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate,
a souffert, a été enseveli
et est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ;
qui est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père,
d’où il viendra avec gloire juger les vivants et les morts ;
dont le règne n’aura pas de fin.

Nous croyons au Saint-Esprit,
Seigneur et vivifiant,
qui procède du Père,
doit être adoré et glorifié avec le Père et le Fils,
qui a parlé par les saints prophètes.

Et l’Église,
une, sainte, universelle et apostolique.
Nous confessons un seul baptême pour la rémission des péchés.
Nous attendons la résurrection des morts et la vie du siècle à venir.

Le symbole de Nicée est une profession de foi chrétienne qui en résume les points fondamentaux. Il fut promulgué lors du concile de Nicée de 325 et complété lors du concile de Constantinople de 381 : de là l’expression « symbole de Nicée-Constantinople » qui sert parfois à la désigner.
L’essentiel des affirmations du symbole de Nicée est partagé par les confessions chrétiennes majoritaires, à savoir le catholicisme, l’orthodoxie et la plupart des églises issues du protestantisme.

Martin Luther né le 10 novembre 1483 à Eisleben, en Thuringe et mort le 18 février 1546 dans la même ville, est un frère augustin théologien, professeur d’université, initiateur du protestantisme et réformateur de l’Église dont les idées exercèrent une grande influence sur la Réforme protestante.

D’après Martin Luther,

Je crois que Dieu m’a créé ainsi que toutes les autres créatures.
Il m’a donné et me conserve mon corps avec ses membres,
mon esprit avec ses facultés.
Il me donne chaque jour libéralement la nourriture,
le vêtement, la demeure et toutes les choses nécessaires à l’entretien de cette vie.
Il me protège dans tous les dangers, me préserve et me délivre de tout mal ;
tout cela sans que j’en sois digne, par sa pure bonté et sa miséricorde paternelle.
C’est ce que je crois fermement.

Je crois que Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est mon Seigneur.
Il m’a racheté, moi, perdu et condamné,
en me délivrant du péché, de la mort et de la puissance du Malin
non point à prix d’or ou d’argent, mais par son sang,
par ses souffrances et par sa mort innocente,
afin que je lui appartienne pour toujours et que je vive d’une vie nouvelle
comme lui-même qui, ressuscité des morts, vit et règne éternellement.
C’est ce que je crois fermement.

Je crois que le Saint-Esprit m’appelle par l’Evangile,
m’éclaire de ses dons et me sanctifie ;
qu’il me maintient en l’unité de la vraie foi,
dans l’Eglise qu’il assemble de jour en jour.
C’est lui aussi qui me remet pleinement mes péchés,
ainsi qu’à tous les croyants.
C’est lui qui, au dernier jour, me ressuscitera avec tous les morts
et me donnera la vie éternelle en Jésus-Christ.
C’est ce que je crois fermement.

Amen.